Le parpaing, bloc de béton ou aggloméré de ciment, est aujourd’hui un élément de construction indispensable en maçonnerie. Économique, résistant et facilement maniable, il permet de construire aussi bien les murs porteurs d’une façade que les murs non porteurs d’une clôture. Voici un guide récapitulatif pour aider les artisans et les particuliers à choisir le bon type de parpaing.
Tous les types de parpaing
En France, 80% des constructions comprennent du parpaing. Robuste, peu cher et avec une longue durée de vie, ce matériau a séduit les maçons. Réputé pour être fiable et solide, on l’utilise généralement pour construire des maisons individuelles ou des bâtiments d’habitation. Ils peuvent prendre de nombreux noms, mais ne désignent pas tous exactement la même chose. Entre parpaing, parpaing u, parpaing de chainage, moelon ou encore agglo, il faut savoir s’y retrouver.
Chaque type de parpaing a une utilisation spécifique. Lors de vos travaux, il est donc important de choisir les bons blocs, selon l’usage que vous souhaitez en faire.
- Le bloc creux : avec sa structure alvéolée, il est le plus utilisé. Idéal pour les chaînages horizontaux et les joints verticaux, il permet de construire des murs traditionnels.
- Le bloc d’angle ou de poteau : on l’utilise majoritairement pour construire des angles en chaînage vertical.
- Le bloc planelle : celui-ci sert à réaliser des embouts de plancher. En béton, béton cellulaire ou terre cuite, il est beaucoup plus fin que les autres blocs.
- Le bloc plein ou perforé : il s’agit du parpaing le plus dense et le plus lourd, facile à enterrer. Très fiable, il sert à la réalisation des soubassements, des fondations et des sous-sols des maisons.
- Le bloc linteau : aussi appelé parpaing u ou agglo, ce bloc permet de réaliser les linteaux des portes et fenêtres grâce à un chaînage vertical.
- Le bloc de jambage ou feuillure : ce parpaing se place dans les angles ou dans les coins. Avec un côté lisse et un côté creux en forme de bride, il est idéal pour les tableaux de baie.
- Le bloc à bancher : utilisé pour les murs de soutènement et le coffrage perdu, ce bloc est en forme de H, avec des alvéoles pratiques pour faire directement couler le béton.
Les différentes dimensions des parpaings
En plus des différents types, le parpaing est commercialisé avec différentes dimensions. L’épaisseur des blocs dépend de leur fonction.
- Pour les murs de façade ou de refend, comptez 15 à 20 cm d’épaisseur et 40 à 50 cm de largeur.
- Pour les cloisons et contre-cloisons, munissez-vous de blocs de 5 à 10 cm d’épaisseur, 40 à 50 cm de largeur et 20 cm de hauteur.
À noter : la planelle est naturellement plus fine que les autres types de parpaing et les dimensions peuvent variées.
Il existe trois structures de parpaing : pleine, perforée ou alvéolée. Cette dernière est la plus courante et a l’avantage de pouvoir se scinder. Les maçons peuvent donc ajuster les dimensions en fonction des besoins du chantier.
Le prix du parpaing sur le marché
Comme nous l’avons dit, le parpaing est un matériau économique et abordable. Le prix indicatif est de 40 euros le mètre carré, fourniture et pose compris.
Pour établir cette moyenne, on additionne le prix d’un bloc, le prix du ciment et celui de la main d’œuvre. À l’unité, le parpaing coûte entre 1 et 3 euros et on compte généralement 10 blocs par mètre carré. Il faut ensuite ajouter entre 8 et 12 euros pour 40kg de ciment et le prix de la main d’œuvre, qui dépend de l’artisan et de votre région. Nous vous conseillons d’effectuer plusieurs devis détaillés et de comparer les coûts des prestations.
Il est tout à fait possible d’entièrement construire une maison en parpaing. C’est dire la solidité, la fiabilité et la polyvalence de ce matériau économique. Avant d’acheter vos blocs, déterminez leur usage afin de choisir le bon type et de faciliter la pose.