Légume d’automne et d’hiver incontournable, le poireau présente l’avantage d’être assez simple à cultiver et se récolte pendant presque toute l’année, car il résiste bien aux gelées hivernales. Dans cet article, nous allons vous expliquer comment repiquer des poireaux, à quelle période et comment les entretenir.
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Pourquoi repiquer des poireaux ?
Il faut savoir que les semences de poireaux sont très petites et que les plantes seraient trop serrées entre elles sans passer par l’étape du repiquage. Cela entraînerait de la concurrence pour l’eau, les nutriments et la lumière et nuirait au bon développement de la plante. Le rendement serait médiocre.
Quand repiquer les poireaux ?
Le moment du repiquage va dépendre du moment où les poireaux sont semés. En effet, les périodes de semis, repiquage et récolte sont étroitement liées. Il faut compter en général 2 ou 3 mois entre le semis et le repiquage.
- Les poireaux précoces sont semés de mi-février à avril et repiqués autour de mai / juin, pour une récolte en juillet ;
- Les poireaux d’hiver seront repiqués pendant l’été, généralement la 2e quinzaine de juillet ;
- Les poireaux de printemps sont à repiquer en novembre.
Les jeunes poireaux sont arrachés de terre lorsqu’ils font environ la taille et le diamètre d’un crayon. À savoir que le repiquage peut se faire plus tôt si le poireau est repiqué en motte.
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Comment repiquer les poireaux ?
Pour avoir une récolte abondante, le repiquage des jeunes plants est indispensable. Alors comment repiquer des poireaux ?
Lorsque les poireaux ont la taille et le diamètre d’un crayon, sortez-les de terre et laissez-les sécher pendant quelques jours de préférence au soleil. Si cette étape est facultative, elle permet aux plants d’être plus résistants face aux attaques de ravageurs. Le déterrage est une action délicate : il est préférable de le faire quand le sol est humide afin d’éviter d’abîmer le système racinaire.
Avant de repiquer les poireaux, il faut les « habiller ». Cela consiste à tailler les racines 2 à 3 cm en dessous du bulbe, ainsi que les feuilles quelques centimètres au-dessus du flanc. Une seconde étape consiste à les « praliner », autrement dit à tremper les racines dans un mélange d’eau, de terre et de compost dans le but de maintenir les racines vers le bas. Enfin, il est indispensable de bien préparer le sol avant de procéder au repiquage. Aérez le sol à l’aide d’une griffe et d’une fourche bêche, nettoyez les gros cailloux et les mauvaises herbes et brisez les mottes.
Pour le repiquage, il existe 3 possibilités :
Le repiquage en « rangs »
- Creusez un sillon d’une dizaine de centimètres à l’aide d’une binette ;
- Disposez ensuite les poireaux dans le fond du sillon en comptant une distance de 25 cm entre 2 plants afin qu’ils se développent bien ;
- Rebouchez le sillon avec la terre décaissée juste avant ;
- Arrosez généreusement.
Le repiquage au plantoir
Cette méthode fonctionne si la terre est suffisamment humide et peu argileuse. Si la terre est caillouteuse ce n’est pas une bonne option non plus. Mais lorsque cela est possible, cette technique permet d’obtenir des poireaux plus beaux qu’avec la première méthode.
- Faites un trou avec le plantoir suffisamment profond et placez le plant de poireau dans le trou en veillant à ce que les racines ne se retroussent pas vers le haut ;
- Respectez une distance de 10 à 15 cm entre 2 trous ;
- Ne rebouchez pas le trou, cela se fera naturellement au moment de l’arrosage où à la première pluie.
Le repiquage en motte
Ici on replante les poireaux en motte directement dans la terre. Grâce à cela vous n’avez pas besoin d’habiller les poireaux et vous épargnez la totalité des racines. Alors comment repiquer des poireaux en motte ?
- À l’aide d’un plantoir, faites un trou et plantez un poireau en motte tous les 15 cm dans le rang. Pensez à enterrer la tige du légume pour obtenir davantage de « blanc » au moment de la récolte ;
- Arrosez copieusement et c’est tout !
Et dans tous les cas, peu importe la méthode choisie, un paillage est vivement conseillé afin de conserver un sol bien humide.