Depuis que Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie et de l’Energie, a annoncé un projet de loi destiné à alléger la facture énergétique du pays, le secteur de la construction en bois reprend espoir. En effet, les logements en bois, déjà encouragés par le dispositif Duflot, risquent de continuer à gagner du terrain sur les habitations plus classiques.
Actuellement, les constructions en bois représentent 8% du marché. Mais leur proportion devrait encore augmenter grâce aux nouvelles lois dédiées à l’immobilier neuf (la loi Duflot 2014 et la loi ALUR) et à la prise en compte générale des problématiques liées à l’environnement et à l’énergie.
Il faut dire que le logement en bois offre de nombreux avantages. Outre ses qualités thermiques indéniables, il permet à son propriétaire d’économiser sur le prix de construction (comptez entre 500€ et 1300€ du mètre carré). Mais ce n’est pas tout : les chantiers de programmes neufs durent moins longtemps que ceux des programmes classiques tout en proposant des matériaux de construction entièrement renouvelables. Bref, promoteur et acquéreur sont tous les deux gagnants.
Et les grandes métropoles françaises ne s’y trompent pas. Les maisons en bois fleurissent dans la plupart des écoquartiers. La loi Duflot, qui oblige les investisseurs à acquérir des logements conformes aux normes BBC 2005 ou RT 2012, participe indéniablement à l’essor des programmes immobiliers neufs dotés de ce matériau écologique. La fable des “3 petits cochons” a manifestement pris un coup de vieux…